Blue Hole New Consumer Report, 8 janvier. Selon des médias étrangers, fin décembre dernier, le gouvernement canadien a annoncé une proposition visant à réduire la teneur en nicotine autorisée dans les cigarettes électroniques de 66 mg par ml à 20 mg/ml afin de freiner le tabagisme chez les jeunes.

La période de consultation publique est de 75 jours et se termine le 4 mars 2021.

L'Association canadienne des fumeurs de l'industrie (VITA) a déclaré que la capacité des fumeurs à obtenir des niveaux de nicotine suffisants dans des produits alternatifs est essentielle à l'efficacité du remplacement d'un produit réduisant les risques. Allanrewak, directeur général de VITA, a déclaré lors d'une conférence de presse : « Pour de nombreux fumeurs, la limite de 20 mg/ml est trop basse. Les fumeurs adultes doivent atteindre un niveau plus élevé lorsqu'ils passent du tabac à la cigarette électronique. Les produits de vapotage à base de nicotine… Abaisser cette limite ne fera qu'inciter davantage de fumeurs à continuer de fumer. »

Le gouvernement canadien s'intéresse à une initiative de la Nouvelle-Écosse. Cette province a adopté une limite de nicotine de 20 mg/ml et une interdiction des parfums en avril dernier. Weta a indiqué qu'après la révision de la réglementation, les ventes de cigarettes légales ont augmenté de 25 %, soit quatre fois plus que dans les provinces voisines.

La réglementation a également entraîné la fermeture de la moitié des magasins spécialisés dans les cigarettes électroniques de la province.

Daniel David, président de VITA, a déclaré : « Compte tenu des différences entre les méfaits des cigarettes électroniques et ceux des fumeurs, nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement fédéral utiliserait les ressources de Santé Canada pour explorer la possibilité de rendre plus difficile pour les fumeurs adultes de passer aux produits à faible risque pendant une pandémie mondiale. »

Le gouvernement canadien a déjà mis en place des mesures pour résoudre le problème du tabagisme chez les jeunes. Ces changements comprennent des campagnes de sensibilisation du public et l'interdiction de la publicité pour les cigarettes électroniques dans les lieux publics.

Thomas Skithorpe, propriétaire de deux magasins de cigarettes électroniques à Morriville et à St. Albert, au Canada, a déclaré qu'il pensait que le gouvernement avait adopté la mauvaise approche en réduisant la nicotine pour faire face à l'utilisation des cigarettes électroniques par les jeunes.

Kisop a déclaré : « Une réduction de 60 % de la concentration de nicotine pure Cela entravera ma capacité à aider les plus gros fumeurs. La vente délibérée de produits à vapeur à des mineurs est un crime fédéral. Cependant, dans la pratique, j'ai constaté que cette loi n'est pas appliquée efficacement. Je suis convaincu que l'application des lois existantes sera plus bénéfique que la destruction de solutions moins nocives.

Santé Canada a déclaré qu’il envisageait de restreindre le goût des produits de cigarettes électroniques et exigeait que l’industrie de la cigarette électronique fournisse des informations sur ses produits de cigarettes électroniques, y compris les ventes, les ingrédients et les activités de recherche et développement.